L’essence même de la prévention spécialisée : c’est aller en direction des publics jeunes dont les situations sociales et éducatives s’avèrent difficiles, en particulier pour celles et ceux qui sont les plus éloigné.es des dispositifs de droit commun. Les professionnel.les déambulent et observent sur l’espace public.

Le travail de rue c’est aussi des ateliers de rue, des propositions de supports d’animation sur le quartier. Les éducateur.rices investissent aussi des espaces différents (le local, les centres commerciaux, les structures d’animations, centre sociaux, collèges, gymnases…).

Les éducateur.rices consacrent
40 % de leur temps de travail en présence sociale.

Les accompagnements individuels s’amorcent généralement par le travail de rue, les actions collectives, la cooptation par les pairs ou les partenaires. Il s’agit d’apporter un soutien et une aide en s’appuyant sur le potentiel et les ressources de la personne.

Plusieurs thématiques sont travaillés avec les jeunes, par exemple :

• insertion socio-professionnelle.

• décrochage scolaire.

• relations familiales.

• comportements à risque liés à la santé….

Les accompagnements individuels représentes 30% du temps de travail des professionnel.les.

Les actions collectives sont des supports éducatifs qui se déclinent sous différentes formes. Elles s’adressent à des groupes existants ou à des groupes qui sont constitués par les éducateur.rices.

Plusieurs support d’actions collectives existent :

• Les chantiers éducatifs (circulaire du 29 juin 1999) : travaux de courte ou moyenne durée avec un premier contrat de travail .

• Les séjours et/ou bivouacs : temps collectifs en dehors du territoire pour s’évader du quartier, et mettre au travail le savoir être en collectif.

• Les ateliers compensés majoritairement du quartier, d’une association, activité non rémunérée qui donne lieu à une compensation en nature.

• Les ateliers éducatifs (technique, d’expression, pédagogique….)

  C’est 30% du temps de travail des équipes éducatives.